Puberté tardive et moindre densité osseuse sont corrélées


Puberté tardive et moindre densité osseuse sont corrélées

L’âge de la puberté est-il corrélé au développement de la masse osseuse jusqu’à l’âge adulte ? C’est la question que s’est posée une équipe de recherche de l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, publiée en texte intégral dans le Jama Network Open au cœur de l’été. Pour surveiller l’évolution de leur densité osseuse, 6389 jeunes nés en 1991 et 1992 ont été soumis à six scanners à 10, 12, 14, 16, 18 et 25 ans. Il a été observé que la puberté tardive est bien associée, tant chez les hommes que chez les femmes, à une plus faible densité osseuse persistante. Or, à l’adolescence, la masse osseuse observée en fin de croissance est prédictive du risque de fractures et de maladie osseuse à l’âge adulte. Les personnes présentant un âge tardif de puberté devraient être conseillées sur la façon dont maximiser leur densité osseuse et minimiser la perte de densité osseuse à l’âge adulte, de sorte à limiter le risque de fractures et d’ostéoporose. 

Interrogé par l’agence de presse Relaxnews, l’auteur principal de l’étude, le Dr Ahmed Elhakeem, commente « Comprendre les changements de densité osseuse à la puberté et la manière dont les personnes peuvent optimiser leur santé osseuse et prévenir l’ostéoporose est un pas important vers le traitement de cette maladie ».


Articles similaires

Derniers articles

Plus de 50% des français sont touchés par des troubles musculo-squelettiques d’après Santé Publique France

La Société Franco-Européenne de Chiropraxie (Sofec) débarque sur Instagram !

Ménage de printemps : je ménage aussi mon dos !

Catégories


Réalisation & référencement Simplébo

Connexion