La première consultation pour un épisode aigu de lombalgie influence le suivi du traitement du patient


En France, les lombalgies représentent 20 % des accidents du travail et 7 % des maladies professionnelles d’après l’Institut National de Recherches et de Sécurité. De plus, les arrêts de travail dûs aux lombalgies coûteraient plus d’un milliard d’euros par an, selon cette même source. Pour rappel, la lombalgie est un symptôme répandu qui touche 4 personnes sur 5 au cours de leur vie. Une nouvelle étude publiée dans le Physical Therapy & Rehabilitation Journal a voulu faire le point sur l’impact de la consultation de première intention chez les patients atteints de lombalgie sur la suite de leur traitement.

Des études précédentes qui avançaient déjà les bénéfices de la thérapie manuelle sur les frais de santé

Les précédentes études sur le sujet ont été limitées par la petite taille des échantillons, par le nombre d’intervenants dans le traitement et l'accent mis sur les patients bénéficiant d'une assurance maladie privée, affirment les chercheurs. Plus récemment, d’autres chercheurs ont analysé l'impact de l'accès direct aux thérapies manuelles. 

Ils ont constaté que l'accès direct à la thérapie manuelle, sans restriction, entraînait une baisse significative des coûts. L'analyse réalisée par une équipe de chercheurs a confirmé ces résultats, en montrant une probabilité significativement plus faible de recevoir des prescriptions d'opioïdes, de bénéficier d'une imagerie avancée et de se rendre aux urgences.

Une nouvelle étude qui prolonge les recherches

Cette nouvelle étude prolonge les travaux antérieurs en incluant des patients bénéficiant d'une assurance publique et privée, en augmentant le nombre de types d’intervenants considérés comme le point de contact initial et en augmentant la taille de l'échantillon. L'objectif de cette étude était d'examiner l'association entre le choix du premier intervenant en santé par le patient et l'utilisation des soins de santé dans les 12 mois suivant la visite de référence.

L’étude a utilisé les données patients d’une assurance maladie américaine qui suit 1,7 million de bénéficiaires. À l'aide des données disponibles, les chercheurs ont effectué une analyse rétrospective des patients cherchant à se faire soigner pour un nouvel épisode aigu de lombalgie au cours de la période allant de 2015 à 2018 auprès des intervenants suivants : service des urgences, soins primaires (médecine générale), chirurgie, soins spécialisés (rhumatologie, physiatrie ou gestion de la douleur), soins chiropratiques, kinésithérapie, ou autre.

Le traitement chiropratique plus économique sur le long terme

L'échantillon final était de 29 806 participants ayant effectué une consultation pour une lombalgie aiguë entre 2015 et 2018. Les 3 principaux intervenants de la santé étaient les soins primaires, les soins chiropratiques et les urgences, qui représentaient plus de 75 % des patients. Les jeunes patients avaient tendance à choisir les soins chiropratiques, et les femmes choisissaient les soins spécialisés et la kinésithérapie. La comorbidité était plus élevée chez les patients ayant choisi la chirurgie ou les urgences, et la comorbidité était plus faible dans le groupe des soins chiropratiques. En termes de dépenses, au cours de l’année suivante, ceux qui ont choisi les soins spécialisés avaient réalisé des dépenses supérieures par rapport à ceux qui avaient choisi les soins chiropratiques.

Lombalgie et chiropraxie

Si vous présentez des douleurs lombaires faibles ou intenses, récentes ou anciennes, consultez un chiropracteur peut vous aider. Votre chiropracteur recherchera les causes de votre douleur et vous proposera un traitement adapté.


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