Les Français et les thérapies alternatives

C’est un sondage inédit et particulièrement instructif que vient de publier ODOXA sur la relation entre les Français et les thérapies alternatives.  Plus de 1000 personnes ont participé à cette enquête courant avril 2023. Que faut-il en retenir ?

Les thérapies alternatives ont une image positive chez les Français (70% de bonne image) et 57% d’entre eux considèrent qu’elles sont, de façon générale, au moins aussi efficaces que la médecine classique.

Alors que la médecine conventionnelle est plébiscitée par les Français qui sont 84% à en avoir une bonne image... il est important de souligner que les thérapies alternatives sont presque aussi
populaires dans la population nationale (70% de bonne image).

Elles sont en plein essor : plus d’1 Français sur 2 s’estime plus disposé qu’il y a 5 ans à y avoir recours (54%) et ils jugent fortement qu’elles compensent des problèmes du système de santé comme notamment la difficulté à obtenir des rendez-vous avec des médecins (58%) et les déserts médicaux (54%).

Les Français ont aujourd’hui fortement recours aux thérapies alternatives, notamment celles liées à la manipulation manuelle (51%) (Ostéopathie, kinésiologie, chiropraxie, fasciathérapie,
shiatsu, étiopathie), à la médecine traditionnelle (48%), aux plantes (45%) et aux énergies (39%) mais aussi à la recherche de causes psychologiques (26%), à la spiritualité (25%) et à l’alimentation (18%).

Dans le détail, l’ostéopathie (46%), l’homéopathie (42%), les huiles essentielles (37%) et l’acupuncture (21%) sont les thérapies alternatives auxquelles les Français ont eu le plus recours. Contre seulement 3% pour la chiropraxie.

Et elles suscitent des réserves : pour 63% des Français elles ne sont pas reconnues scientifiquement, 61% ne solliciteraient pas un praticien en thérapie alternative face à des symptômes inconnus et 56% estiment que les remèdes naturels peuvent avoir des effets secondaires nocifs.

Au-delà de ce regard critique sur leur solidité, 71% des Français ont aussi en tête que les thérapies alternatives peuvent donner lieu à des dérives sectaires et 69% qu’un praticien en thérapies alternatives peut exercer une emprise sur une personne. Ils sont ainsi une nette majorité (81%) à considérer que l’Etat doit mieux réglementer et encadrer l’activité des praticiens en thérapies alternatives, un consensus large qui indique une aspiration à sortir du cadre informel dans lequel elles peuvent se situer.

Pour aller plus loin : Les Français et les thérapies alternatives - Odoxa : Odoxa

Renforcer ses abdos et ses jambes #1

25 Mai 2023

Renforcer ses abdos et ses jambes #2

25 Mai 2023

Réalisation & référencement Simplébo

Connexion